L’insouciance, voici ce qui me rend nostalgique lorsque je repense à mon enfance. Il était si facile de se faire des amis, il n’y avait aucun code, aucune "cérémonie" à respecter, juste un "tu veux jouer avec nous ?" ou un "je peux jouer ?". Rien n’était compliqué, tout était simple : j’aime ou je n’aime pas. Pas d’entre deux et pas de zones d’ombres. Il était facile de cerner les situations, sans user de la langue de bois. Tout était si simple. Si je pouvais retourner en arrière, je souhaiterais revivre cette période où je parlais mon propre langage : une langue inventée avec mes sœurs, qui n’avait aucun sens mais qui nous faisais sentir spéciales. Donc aujourd’hui, du haut de mes 25 ans, je rêverais de retourner à cette époque où mon insouciance me permettait de vivre de grandes aventures et où mon imagination vagabondait sans retenue. Le temps d’une conversation, je reparlerais cette langue farfelue et vivrais cet instant sans me soucier de ce qui se passe autour de moi, pour revivre simplement, dans le bonheur.
Pendant très longtemps, je n’ai jamais vraiment ressenti le racisme.
Chers lecteurs et lectrices du blog,
Voici le tout premier article que j’écris pour le projet PositivIslam et je dois avouer que je suis un peu anxieuse.